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   Je crois que je me suis perdue dans les dimensions. Je crois au virtuel, je crois au réel, et je les mélange sans scrupules. Retenir ce qu'il y a de plus important. Aimer, être aimée. Aider, être aidée. Prendre ce qu'il y a de meilleur, en oubliant le pire. Ne pas se cacher, ne pas non plus se dévoiler. Le juste milieu. L'essentiel. La vie.
   Chanter, sourire, discuter, faire des câlins, tomber amoureuse, manger, étudier, consommer, photographier, téléphoner, se débrouiller, grandir.
   Je vais arrêter cette page là, il me semble que c'est la solution la plus judicieuse. J'voulais vous remercier de l'avoir faite vivre, de l'avoir consultée, de l'avoir lue avec intérêt. Cela m'a fait vraiment plaisir. Mais maintenant je n'y trouve plus d'intérêt personnel. Sans regrets, au revoir.

Tout commence par des regards, par une observation superficielle.
Les yeux, la bouche, le sourire, la démarche, la mèche rebelle
Puis on apprend son nom, alors on se renseigne sur sa vie.
On observe ses faits et gestes, on se fait remarquer.
Ça marche, un peu trop même.
Et on s'attache.
Beaucoup.

Éternel recommencement.
Énième chemin vers la déception.

I wish you're looking at me because you think I'm lovely, smart and desirable.


Oh my. Self-pitying.

Thank you Morgane.

_Bonjouuur, je me lève dans 6h, mais j'ai très envie de tapoter.
Drôles de sensations en ce moment. Comme éteinte, laissée au fond d'un sac. Un joli sac tout de même.
Après la période Louis XIV, glorieuse, foisonnante, me voilà dans une période Régence. C'est pas pareil, c'est plus beau, plus doux, plus complexe.
Je touche les choses des yeux, j'observe le nouveau moi, pensant à ce qu'il sera sous Louis XV.
Je me laisse pousser les ongles, je me fait torturer par une jeune fille royalement cool, je me ballade à Landerneau la nuit.
Dans ces moments je m'imagine déjà dans mon futur chez-moi, allongée sur mon tapis, une bougie posée à terre, Pink Floyd dans des enceintes de chez Emmaüs, comme quand j'avais 14 ans.
Je me vois dans ma kitchenette, feuilleter un livre de cuisine, tentant de rattraper mes 18 ans de lacunes culinaires, pour le bien-être de mes invités.
A mon bureau jonché de catalogues, calques, et autres 0.35, à finir mon avant-projet dans les temps.
Pour le moment, on s'les gèle à l'internat, on parle du percent et on démonte nos profs. Le lycée.
_Être impuissant face au fait que ce grand périple s'achève en juin. Ne pas vraiment réaliser. Profiter.

Je viens juste de prendre cette photo, et pour une fois j'ai pas
mis une heure à la modifier, à me demander si je la publiais ou pas.
Elle me fait penser à l'autoportrait à l'oreille bandée de Van Gogh.
C'est pas l'image la plus glorieuse de moi-même mais c'est ce à quoi je
ressemble, maintenant. Et pour l'heure, je m'aime. Beaucoup beaucoup.
Il en faut vraiment peu pour être heureux, sans vieux jeu de mots.