Music Day.

    J'ai mal au crâne. Je pense à hier. Je ne pense qu'à ça. Un trop plein d'émotions, de rencontres, et de musique. En partant du  conservatoire, à écouter avec plaisir Lucile balader ses doigts gracieux sur les touches du piano, jusqu'à l'arrêt de bus devant la gare.
    Un McFlurry Oreo-cara, une pause dans l'herbe de Lib, l'office du tourisme, la programmation de la soirée, Sine Materia et son chanteur qui chante bien, Mezzo, Antoine et Bob, Les punks qui veulent pas courir dans le noir, Siam, "La Grande Messe", Les Switch On's, Morgasme et Maria, la Dame du bus et le collier, les crêpes, Antoine et Patrick, Mawenn, David, Alice, les toilettes du Jack's, Adrien, Solenn. Kennedy, Emile, les kékés du Sud. Et le Beau. Plus que lui, moi plus loin, les gens autour ne sont plus grand chose. Un an jour pour jour. Tout mes souvenirs, tous mes rêves, tout revient à la surface. J'aimerais pleurer, un grand coup, mais je me contente de courir, crier, sauter partout. Un grand besoin d'affection, de serrer les gens dans mes bras, de m'en étouffer, de dire je t'aime plus que je vous aime, rire et fûmer. Je passe de bras en bras, de mains en mains, de conversations en conversations. Tout le monde s'en va. Gros coup de fatigue. Seule dans la nuit, je cherche des perspectives de fin de soirée, toutes vaines. Posée dans un arrêt de bus, je tombe, croule sous le poids de mes pensées. Je ne pense plus à rien. Rien du tout.
    Fabuleuse soirée.